Depuis quelques mois déjà, le Cercle des Machines Volantes est en pour parlé pour l’acquisition du petit frère de notre Moranette, un Morane-Saulnier MS230.

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Le projet Morane-Saulnier MS230 s’inscrit dans cette dynamique de conservation et de rapatriement de notre patrimoine aéronautique sur notre territoire national. Cette avion est une figure emblématique de l’histoire aéronautique française. Mythique, conçut au début des années 1930, il a formé des milliers de pilotes militaires et civils pendant sa riche carrière. Biplace d’entraînement et de perfectionnement français de l’entre-deux guerre, ce monoplan parasol a été le principal avion d’entraînement militaire français de son époque, mais aussi un appareil largement utilisé par l’aviation civile.

En 1928, l’Aéronautique Militaire française a émit un programme d’avion biplace de transformation, pour lequel le constructeur Morane-Saulnier proposa une machine dans la lignée des Morane-Saulnier MS-53 et Morane-Saulnier MS-133. Dès les premiers essais, en février 1929, le MS 230 révéla ses qualités : aussi robuste que les chasseurs de l’époque, il était facile à piloter et se posait sans difficulté grâce à son train à large voie. Toutes les parties de l’appareil étant facilement accessibles, l’entretien était facilité. Il se révéla très populaire grâce à sa maniabilité et sa polyvalence.

500 exemplaires furent rapidement commandés par le Ministère de l’Air, la production étant lancée en mars 1929. Le MS 230 se rendit notamment célèbre aux mains expertes d’Alfred Fronval, Michel Détroyat et Hélène Boucher. Ils quadrillèrent la France lors de meeting aérien où ils régalaient le public de démonstrations de haute voltige. Il équipa également la réputée « Patrouille d’Etampes » (ancêtre de la Patrouille de France) entre 1931 et 1938.

Notre projet est d’acquérir le dernier exemplaire en état de vol ayant conservé sa configuration d’origine, le numéro de série 1076, construit en 1949 et actuellement basé aux Etats-Unis d’Amérique. Utilisé au sein de l’aéroclub UTA dès sa sortie d’usine, l’avion participa à de nombreux meetings aériens et compétitions de voltige dans les années 50, 60 et 70. Manx Kelly remporta d’ailleurs le Esso Tiger Challenge Trophy à ses commandes.

Le rapatriement de cette pièce unique sur notre territoire est un acte fort en faveur de la conservation de notre patrimoine aéronautique national trop souvent laissé à l’abandon ces dernières décennies. Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Tout don de tout montant sera un nouveau barreau à l’échelle nous permettant d’atteindre notre objectif, et quel objectif !!

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